Messe de l’Ascension

Messe du 6e dimanche de Pâques

Messe du 5e dimanche de Pâques

Messe du 4e dimanche de Pâques

Messe du 3e dimanche de Pâques

Messe du 2e dimanche de Pâques

Messe du dimanche de Pâques

Vigile pascale

Liturgie de la lumière et Exultet

Liturgie de la Parole

Jeudi Saint – Mémoire de la Cène du Seigneur


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Dimanche des Rameaux

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5ème dimanche de Carême

 

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Quelques pistes de réflexion sur les lectures du jour:

« Rends-nous la joie d’être sauvé, que Ton Esprit vienne ». Le début de ce chant, chant magnifique qui se chante pendant le carême, nous indique qu’en ce jour, Dieu veut que nous soyons sauvé. Et pour cela, il nous donne son Esprit. L’Esprit saint demeure en nous. Incroyable cadeau que nous avons reçu au baptême! Et si nous en reprenions conscience? Si nous l’invoquions plus régulièrement? Si nous étions tout simplement plus attentif à ses inspirations dans notre journée?

Jésus nous donne son Esprit, il nous donne sa lumière. Qui me suit ne marche pas dans les ténèbres nous dit Jésus. Et les ténèbres, c’est le péché. La mort véritable, c’est le péché, l’absence de lumière. Être attentif à l’Esprit, c’est laisser la lumière de Jésus illuminer notre âme, notre esprit, et mieux l’aimer.

« Demeurez en moi, et moi en vous. Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite » (Jn 15). Être attentif à l’Esprit qui demeure en nous, c’est demeurer en Jésus. Et ainsi nous pourront le suivre dans sa passion, rester ferme dans la foi à l’heure même où Il souffrira et nous avec lui. Dans ce chemin vers la Passion, le Christ nous donne une raison fondamentale de rester dans une joie enracinée: « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? » (Jn 11,27)

4ème dimanche de Carême,
De Laetare

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Quelques points de l’homélie:

1er degré de lecture de l’Évangile de l’aveugle-né guérit par Jésus (Jean 9, 1-41) :

L’aveugle guérit par Jésus était aveugle physiquement, il devient voyant physiquement et spirituellement, il devient croyant.

Les pharisiens qui refusaient de croire
n’étaient pas aveugles physiquement mais spirituellement.

2ème degré de lecture :

Derrière le récit de la rencontre de Jésus et de l’aveugle-né-guérit, nous pouvons entendre l’expérience des chrétiens du temps de Jean l’évangéliste, à la fin du 1er siècle : des disciples du Christ, d’origines juive, parce qu’ils voulaient le suivre, pouvaient se retrouver exclus de leur communauté. Ainsi les parents de l’homme guérit ont peur de cela. Lui accepte de ne pas retrouver une vie sociale paisible et normale. A contre-courant, il pose un acte courageux de foi en Jésus. Et il le suit. Ainsi il accepte l’adversité, les contrariétés, les combats causés par sa foi. Il aime le Christ. Il le suit.

Conséquence pratique pour nous cette semaine:

Nous sommes invités à deux choses: être témoin et vivre la solitude

Être témoin de joie, de pardon et service, comme le Christ a voulu être notre joie, nous montrer et nous transmettre le pardon, et se faire serviteur.

Dans la solitude de ces jours : Vivre la solitude, vivre possiblement l’angoisse, vivre la contemplation sereine.

Nous sommes placés dans des situations inédites qui mettent à l’épreuve nos relations les uns aux autres, en famille, en couple, avec les amis, les gens croisés lors de courses à la boulangerie, dans le travail.
Nous nous retrouvons face à nous-même, puissions-nous le vivre avec Jésus. Lorsque nous pouvons sentir de l’angoisse, associons-nous au Christ à Gethsémani et avec Marie au pied de la croix.
Il y a aussi une manière de vivre la solitude dans une sereine contemplation. Un peu comme une carmélite en oraison qui embrasse le monde entier dans son cœur à cœur avec la sainte Trinité.