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Un calendrier de l’Avent géant pour affichage paroissial

Une paroissienne m’a suggéré de proposer d’afficher dans une vitrine d’un local paroissial un calendrier de l’Avent qui fasse sens. Au milieu de multiples propositions commerciales bassement matérielles.

Reprenant quelques idées de bonnes actions proposées par une association de solidarité et les mettant en page de manière graphique, vous trouverez ci-dessous 20 panneaux, 5 par semaine. L’Avent 2023 commençant le 3, j’ai affiché seulement le 6.

A imprimer en A4 ou A3 selon votre espace et la distance à laquelle le panneau sera lu.

Je ai plastifié chaque panneau, perforé en haut au centre, et relié les uns aux autres par une ficelle. Chaque semaine est accrochée au plafond de la vitrine. Chaque semaine sera indépendante et suspendue à côté de la précédente.

Panneau Principal

Semaine 1

La/les vérité(s), l’Eglise et le pape, éléments de réflexion

L’Esprit de vérité, quand il viendra, il vous introduira, lui, dans la vérité tout entière.

évangile selon saint Jean chapitre 16, verset 13

Introduction

« Et Jésus dit : »

A Nicodème, Jésus dit : « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Jn 3,19-21.

A la Samaritaine, Jésus dit : « Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » Jn 4,24.

A Thomas, Jésus Christ a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » Jn 14,6. et plus loin, à ses disciples : « L’Esprit de vérité, quand il viendra, il vous introduira, lui, dans la vérité tout entière. » Jn 16,13.

A Pilate, Jésus dit : »« C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » » Jn 18, 36

Et à moi, qu’est-ce que Jésus me dit ? Quelle vérité veut-il me révéler sur ma vie, sur sa présence et son amour pour moi? sur mes failles, sur mon péché qu’Il vient sauver?

Qu’est-ce que la vérité?

« Qu’est-ce que la vérité? » demande Pilate. Que ce sont les vérités? Y a-t-il une vérité? Pourquoi l’Église prétend-elle à ne pas faire d’erreur quant à la foi et la morale? Comment garantie-elle la fidélité à la Révélation? Qu’est-ce que l’infaillibilité de l’Église et du Pape?

« Tout se vaut »

Le relativisme ambiant dans la société française – « toute opinion se vaut », « à chacun sa vérité », « je pense ça mais j’respecte ton opinion » – rend parfois inaudible toute discussion qui parlerait de vérité. Or, ne serait-ce qu’évoquer la répulsion naturelle que chacun peut avoir du mensonge, pourrait suffire à admettre que l’on préfère la vérité. Appréciez-vous que l’on vous mente? Quelle réaction avez-vous quand votre conjoint, votre enfant ou votre collègue de travail vous ment? vous cache la vérité? Aucune vérité existe?

Ceci étant posé, il nous faut préciser ce que l’on entend par vérité, une définition et des exemples seront bienvenus.

Définitions

La consultation de l’article du CNTRL suffit à constater que le mot vérité se définit dans un grand nombre de domaine : philosophique, scientifique, théologique, morale, économique. Même la tauromachie emploie ce concept en désignant le sol de l’arène comme « terrain de vérité ».

Nous pouvons citer brièvement certaines de ces définitions :

La vérité en rapport avec la profondeur de l’existence

  • « Norme, principe de rectitude, de sagesse considéré(e) comme un idéal dans l’ordre de la pensée ou de l’action. » (définition en philosophie)
  • « Conformité d’un être ou d’un objet avec la pensée, avec son type idéal, avec la pensée divine. […] Par extension, ce qui constitue la valeur d’un être ou d’un objet, lui est essentiel et justifie son existence. » (définition en philosophie et théologie)
  • « Nature profonde d’une personne, par opposition aux apparences ou à l’idée plus ou moins juste qu’on se fait d’elle. »

La vérité en rapport avec l’objectivité

  • « Conformité de la pensée ou de son expression avec son objet. » (définition en logique) En latin : adequatio rei et intellectus.
  • « Connaissance conforme à ce qui existe ou a existé; expression de cette connaissance. » ou « Conformité d’une affirmation à la réalité. » (définition dans le langage courant)
  • « Ce qui existe indépendamment de l’esprit qui le conçoit. »
  • « Objectivité d’une personne; expression de cette objectivité »
  • « Énoncé conforme à la réalité. »

La vérité en rapport avec la subjectivité

  • « Sincérité d’une personne; expression de cette sincérité. »
  • « Honnêteté, authenticité d’une parole, d’un sentiment. »

Les vérités

  • « Paroles exprimant une opinion tenue pour fondée. »
  • « Information sûre, confirmée »

Le pape Benoit XVI a écrit en 2009 une lettre encyclique Caritas in Veritate, l’Amour dans la Vérité, sur le développement humain intégral dans l’amour et la vérité. Au premier numéro, il exprime : « Chacun trouve son bien en adhérant, pour le réaliser pleinement, au projet que Dieu a sur lui: en effet, il trouve dans ce projet sa propre vérité et c’est en adhérant à cette vérité qu’il devient libre (cf. Jn 8, 32). Défendre la vérité, la proposer avec humilité et conviction et en témoigner dans la vie sont par conséquent des formes exigeantes et irremplaçables de la charité. En effet, celle-ci « trouve sa joie dans ce qui est vrai » (1 Co 13, 6). Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l’amour et la vérité ne l’abandonnent jamais totalement, parce qu’il s’agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l’esprit de chaque homme. Jésus Christ purifie et libère de nos pauvretés humaines la recherche de l’amour et de la vérité et il nous révèle en plénitude l’initiative d’amour ainsi que le projet de la vie vraie que Dieu a préparée pour nous. Dans le Christ, l’amour dans la vérité devient le Visage de sa Personne. C’est notre vocation d’aimer nos frères dans la vérité de son dessein. Lui-même, en effet, est la Vérité (cf. Jn 14, 6). »

L’article en lien (clic) du site Mariedenazareth – qui est une vraie mine d’or – décline les réalisations, dans la vie de l’Église, du verset de saint Jean qui introduit notre article :

L’Esprit de vérité, quand il viendra, il vous introduira, lui, dans la vérité tout entière.

évangile selon saint Jean chapitre 16, verset 13

Cet article de MariedeNazareth.com pose un cadre large de la question de la vérité dans les croyances des catholiques. L’infaillibilité pontificale est un des éléments de ce cadre.

Avant d’entrer plus avant dans notre réflexion, un résumé en vidéo et en audio sur l’infaillibilité papale, afin d’avoir déjà des repères.

Vidéo de Padre Blog diffusée par KTO TV.
Podcast du Padreblog à écouter

La Révélation transmise…

Le premier élément du cadre est la notion de Révélation, révélation qui s’achève avec la mort du dernier apôtre. L’Église se veut transmetteuse de se « dépôt de la foi », de cette Révélation. Transmetteuse et interprète. L’Église n’invente jamais de nouvelles croyances, mais formule et reformule avec le langage actuel ce qui est tout entier contenu dans cette Révélation. Le texte du concile Vatican II qui éclaire cette notion de Révélation est la Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum. Magnifique texte qui guide le rapport des catholiques à la Bible et à la Tradition. A lire posément ici.

Mais pour que l’Évangile fût toujours gardé intact et vivant dans l’Église, les Apôtres laissèrent pour successeurs des évêques, auxquels ils « remirent leur propre fonction d’enseignement [10] ». Cette sainte Tradition et la Sainte Écriture de l’un et l’autre Testament sont donc comme un miroir où l’Église en son cheminement terrestre contemple Dieu, dont elle reçoit tout jusqu’à ce qu’elle soit amenée à le voir face à face tel qu’il est (cf. 1 Jn 3, 2)

Dei Verbum 7

… par l’Église, authentiquement et fidèlement.

Le second élément de ce cadre de la réflexion sur la vérité est l’Église. L’Église a eu l’occasion d’exprimer la manière dont elle se définit et se reçoit de Jésus-Christ dans la Constitution Dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium, lors du Concile Vatican II. Au n°25, il est question de l’enseignement des évêques et de l’infaillibilité de la transmission de la doctrine du Christ.

25. La fonction d’enseignement des évêques

Parmi les charges principales des évêques, la prédication de l’Évangile est la première [75]. Les évêques sont, en effet, les hérauts de la foi, amenant au Christ de nouveaux disciples, et les docteurs authentiques, c’est-à-dire pourvus de l’autorité du Christ, prêchant au peuple qui leur est confié la foi qui doit régler leur pensée et leur conduite, faisant rayonner cette foi sous la lumière de l’Esprit Saint, dégageant du trésor de la Révélation le neuf et l’ancien (cf. Mt 13, 52), faisant fructifier la foi, attentifs à écarter toutes les erreurs qui menacent leur troupeau (cf. 2 Tm 4, 1-4). […]

Quoique les évêques, pris un à un, ne jouissent pas de la prérogative de l’infaillibilité, cependant, lorsque, même dispersés à travers le monde, mais gardant entre eux et avec le successeur de Pierre le lien de la communion, ils s’accordent pour enseigner authentiquement qu’une doctrine concernant la foi et les mœurs s’impose de manière absolue, alors, c’est la doctrine du Christ qu’infailliblement ils expriment [76]. La chose est encore plus manifeste quand, dans le Concile œcuménique qui les rassemble, ils font, pour l’ensemble de l’Église, en matière de foi et de mœurs, acte de docteurs et de juges, aux définitions desquels il faut adhérer dans l’obéissance de la foi [77].

Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement.

LG 25

Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs, s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette infaillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi (cf. Lc 22, 32) , il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs [78].

Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »

Evangile selon saint Luc 22,32

C’est pourquoi les définitions qu’il prononce sont dites, à juste titre, irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église, étant prononcées sous l’assistance du Saint-Esprit à lui promise en la personne de saint Pierre, n’ayant pas besoin, par conséquent, d’une approbation d’autrui, de même qu’elles ne peuvent comporter d’appel à un autre jugement. Alors, en effet, le Pontife romain ne prononce pas une sentence en tant que personne privée, mais il expose et défend la doctrine de la foi catholique [79], en tant qu’il est, à l’égard de l’Église universelle, le maître suprême en qui réside, à titre singulier, le charisme d’infaillibilité qui est celui de l’Église elle-même. L’infaillibilité promise à l’Église réside aussi dans le corps des évêques quand il exerce son magistère suprême en union avec le successeur de Pierre. À ces définitions, l’assentiment de l’Église ne peut jamais faire défaut, étant donné l’action du même Esprit Saint qui conserve et fait progresser le troupeau entier du Christ dans l’unité de la foi [80].

Lorsque le Pontife romain, ou le corps des évêques avec lui, porte une définition, ils le font conformément à la Révélation elle-même à laquelle tous doivent se tenir et se conformer, Révélation qui est transmise intégralement, sous forme écrite ou par tradition, par la succession légitime des évêques, et, avant tout, par le soin du Pontife romain lui-même ; cette Révélation à la lumière de l’Esprit de vérité est scrupuleusement conservée dans l’Église et fidèlement présentée [81]. Le Pontife romain et les évêques s’appliquent avec zèle à scruter consciencieusement et à énoncer correctement cette Révélation, dans la conscience de leur devoir et de la gravité de la chose, en ayant recours aux moyens appropriés [82] ; mais ils ne reçoivent, comme appartenant au dépôt [ndlr : cf. 1Tm 6,20; 2Tm 1,14] divin de la foi, aucune nouvelle révélation publique [83].

L’ensemble de l’enseignement sur la Révélation constitue le Magistère de l’Église.

Troisième élément du cadre de la réflexion sur l’infaillibilité, le Magistère. L’enseignement du Pape se situe dans, et en rapport, à ce Magistère.

Il se définit ainsi :

« C’est le terme théologique qui désigne la tâche d’enseignement des évêques et du pape selon la mission confiée par le Christ aux apôtres . Dans l’Église catholique, on distingue deux types de magistère : le magistère ordinaire qui porte sur l’enseignement courant et l’extraordinaire qui porte sur les définitions dogmatiques. » https://eglise.catholique.fr/glossaire/magistere/

Une vidéo de 52 min pour approfondir la notion de Magistère

L’infaillibilité pontificale

Quatrième élément du cadre de la réflexion sur l’infaillibilité, le rôle du successeur de Pierre.

Le Pape, tête et voix de l’Eglise

Lumen Gentium, nous l’avons lu plus haut, comprend l’infaillibilité du Pape comment participant de l’infaillibilité de l’Église, laquelle est conférée, pourvue, par Jésus-Christ lui-même.

Dit autrement : « Citant Hans Küng (« Pourvu seulement que le pape le veuille, il peut tout, même sans l’Église »), Jean-Pierre Torrell écrit : « Ceci est manifestement contraire à la définition elle-même et aux explications qui nous en donnent le vrai sens. Le pape ne jouit du privilège d’enseigner infailliblement la foi que dans sa relation à l’Église, comme sa tête et sa voix – non contre elle et même pas sans elle » (Jean-Pierre Torrell, « À propos de l’infaillibilité pontificale », Revue Thomiste, lxxi, 1971, p. 644). » Cité par Jean-François CHIRON, « Infaillibilité pontificale et consensus ecclesiæ : enjeux théologiques, du XVIIe au XXIe siècle », Le pontife et l’erreur, Anti-infaillibilisme catholique et romanité ecclésiale aux temps posttridentins (xviie-xxe siècles), Actes de la journée d’études de Lyon (7 mai 2009), pp.13-27, note 22.

On pourra consulter le livre à peine cité, s’il on veut entrer dans les subtilités de la question, tout en nuances et approfondissement des contextes historiques.

Domaines d’application de l’infaillibilité pontificale

L’infaillibilité pontificale concerne une vérité concernant la foi ou les mœurs.

Est infaillible celui qui n’est pas sujet à l’erreur.

Dogme défini par le Concile Vatican I, l’infaillibilité concerne dans certains cas précis le Pape en tant que pasteur de l’ensemble de l’Église catholique. Le domaine auquel s’applique cette infaillibilité est strictement circonscrit; il s’agit exclusivement de la définition de points de doctrine concernant la foi et la morale en vue d’expliciter le contenu de la Révélation. Se trouvent exclues de ce domaine, entre autre, les questions de caractère pastoral ou disciplinaire.

https://eglise.catholique.fr/glossaire/infaillibilite/

Les apparitions ou autres miracles n’entrent pas dans les domaines d’applications possibles de l’infaillibilité pontificale.

La réalité d’une apparition de la Vierge Marie n’est pas une question qui concerne le dogme de la foi.

Tout le monde sait bien que la Mère de Dieu peut apparaître et secourir ses enfants : la question qui se pose pratiquement est donc de déterminer si on peut sérieusement penser qu’elle est réellement apparue en tel ou tel lieu où certains se disent témoins de phénomènes extraordinaires.

Dans tous les cas, le jugement que l’Eglise pose en ces matières ne concerne pas la foi divine et révélée, mais il s’agit plutôt d’un jugement pastoral, pour le bien des fidèles, avec des degrés de certitude variables.

L’Eglise ne prétend pas à l’infaillibilité en ces domaines, et même lorsqu’elle s’engage fortement, après avoir jugé que les motifs de crédibilité sont très solides, chacun reste libre de croire ou de ne pas croire en conscience à la réalité des apparitions.

https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/les-appels-dune-mere-apparitions-mariales/les-apparitions-mariales/apparitions-sans-verdict-definitif

Infaillibilité du Pape et rôle de la conscience

Saint John Henry Newman, ancien pasteur anglican anglais, devenu catholique suite à sa réflexion sur l’histoire de la théologie chrétienne, montre comment la définition d’une infaillibilité du pape, en raison de sa fonction de vicaire du Christ et non en raison de sa propre personne ou personnalité, est gage de respect de la conscience.

Et voici pourquoi l’infaillibilité du pape ne fait nullement violence : « En droit comme en fait, l’autorité du pape repose sur l’autorité sacrée de la conscience. » [11]

https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/les-grands-temoins-marials/dans-les-temps-modernes-1492-1900/st-john-henry-newman-1801-1890/le-pape-newman

Conclusion

Cet article entend approcher d’une manière synthétique et particulière la question de la vérité, de l’infaillibilité de l’Église et du pape. Une approche historique s’intéresserait à l’évolution du concept et le contexte des affirmations du Magistère et des théologiens à ce sujet. Elle irait regarder le contexte et l’histoire de la rédaction des textes de Vatican I et ainsi que de Vatican II. Une approche théologique s’intéresserait au lien entre magistère, consensus et collégialité des évêques, sensus fidei (sens de la foi, du Pape avec les évêques et avec les fidèles laïcs), et synodalité.

L’amour, la sexualité et le mariage sous le regard de Dieu

Dans le cadre de la préparation au mariage, je propose aux fiancés un lieu ressource, un « padlet », avec des aides variées sur les différents aspects du mariage et du mariage chrétien. Témoignages, conseils, documents modèles pour la célébration du mariage, etc.

On y trouvera notamment le lien vers ce formidable film documentaire « Une seule chair » sorti sur les écrans en Novembre 2023 :

La vie après la mort

Voici quelques ressources pour aborder la réflexion sur la mort et le passage vers l’au-delà.

Citations

« La mort n’est rien, je suis seulement passé ds la pièce d’à côté ». Charles Péguy

Passages bibliques

Job 19, 25-26

1 Corinthiens 15

Jean 3,16-17; 11,25

Matthieu 28 – Jean 20

1 Pierre 1,3

Ap 1,17-18

Catéchèses

https://fr.aleteia.org/2021/03/01/que-se-passe-t-il-au-moment-de-la-mort/ Catéchèse consistante sur la vie après la mort par le père Pujos.

Le catéchisme de l’Eglise Catholique sur la ressurection et la vie après la mort : http://www.intratext.com/IXT/FRA0013/_P2C.HTM

Émissions de KTO sur le sujet

Benoît XVI et le pape François

Spe salvi, sauvés dans l’espérance. BXVI

Sur la relation à la mort, le vécu : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20111102.html Commémoration de tous les fidèles défunts par BXVI.

Benoit XVI – Homélie Assomption 2010. Castelgandoflo. 2 derniers gros paragraphes:

http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/efq.htm

« C’est son Amour qui vainc la mort et nous donne l’éternité, et c’est cet amour que nous appelons «ciel»: Dieu est si grand qu’il a une place également pour nous. Et l’homme Jésus, qui est en même temps Dieu, est pour nous la garantie que l’être-homme et l’être-Dieu peuvent exister et vivre éternellement l’un dans l’autre. Cela veut dire que de chacun de nous ne continuera pas à exister seulement une partie qui nous est, pour ainsi dire, arrachée, alors que d’autres parties se perdent; cela veut plutôt dire que Dieu connaît et aime tout l’homme, ce que nous sommes. Et Dieu accueille dans son éternité ce qui, à présent, dans notre vie, faite de souffrance et d’amour, d’espérance, de joie et de tristesse, croît et devient. Tout l’homme, toute sa vie est prise par Dieu et, purifiée en Lui, elle reçoit l’éternité.

François sur le dernier passage, dans le cadre de ses catéchèses 2022 sur la vieillesse :

Il ne s’agit pas d’une image désincarnée, mais d’un passage qui engage toute la personne dans sa réalité physique: «Après la mort, nous naissons au ciel, dans l’espace de Dieu, et c’est toujours nous qui avons marché sur cette terre», a insisté le pape François, en remarquant que, de même, Jésus ressuscité «ne perd pas son humanité, son vécu, ni même sa corporéité, car sans cela il ne serait plus Lui». https://www.cath.ch/newsf/apres-la-mort-nous-naissons-au-ciel-assure-le-pape-a-laudience/« 

Livres

https://www.decitre.fr/livre-pod/la-mort-et-l-au-dela-9782213626307.html

Films

Eternam I La vie du monde à venir, S et S.J. Gunnell

Bible project – la Bible en films d’animation

Vous avez aimé la Bible en BD? Vous aimerez ces vidéo de film d’animation pour entrer dans les récits bibliques et réalisées par les équipes du « bibleproject » : https://bibleproject.com/francais/Page youtube des vidéos

Dans cet article, j’ai voulu rassembler ces vidéos par catégorie, accessible en une page.

Clés littéraires pour entrer dans la Bible

Introduction à la Bible
Les genres littéraires
Le cadre du récit
L’histoire de la Bible
Scénario et récit biblique
Schémas narratifs récurrents
Les métaphores dans la poésie
L’art dans la poésie biblique
Les personnages dans les récits

Clés thématiques

Dieu
L’image de Dieu
La sainteté
L’alliance
Fils de l’homme

Étude de mots biblique (playliste)

Présentation des livres de l’Ancien Testament

Genèse

Exode

Lévitique

Nombres

Deutéronome

Josué

Juges

Ruth

Samuel (I et II)

Rois (I et II)

Chroniques (I et II)

Esdras & Néhémie

Tobie

Judith

Esther

Livre des Martyrs d’Israël

Job

Psaumes

Proverbes

Ecclésiaste (Qohélet)

Cantique des Cantiques

Livre de la Sagesse

Ecclésiastique (Siracide)

Isaïe

Jérémie

Lamentations

Baruch

Lettre de Jérémie

Ezéchiel

Daniel

Osée

Joël

Amos

Abdias

Jonas

Michée

Nahum

Habaquq

Sophonie

Aggée

Zacharie

Malachie

Présentation d’ensembles de livre

Tanakh / Ancien Testament

Les prophètes

Nouveau Testament

Nouveau Testament

Évangile selon saint Matthieu

Évangile selon saint Marc

Évangile selon saint Luc

Évangile selon saint Jean

Actes des Apôtres

Lettre aux Romains

Lettre aux Corinthiens (I et II)

Lettre aux Galates

Lettre aux Ephésiens

Lettre aux Philippiens

Lettre aux Colossiens

Lettre aux Théssaloniciens (I et II)

Lettres à Timothée (I et II)

Lettre à Tite

Lettre à Philémon

Lettre aux Hébreux

Lettre de saint Jacques

Lettres de saint Pierre (I et II)

Lettres de saint Jean (I, II et III)

Lettre de saint Jude

Apocalypse

Guide de lecture pour la liturgie de la Parole de la Vigile Pascale

Guide réalisé le Samedi Saint 3 avril 2021, pour un office avec des lectures de la Vigile Pascale, à 15h, à la paroisse La-Croix-Saint-Pierre (Cantal). (Nous n’auront pas eu de vigile pascale cette année, mais un temps d’écoute de la Parole de Dieu.)

Cette année, nous écouterons le premier récit de création (Genèse 1,1-2,2), auquel nous répondrons par le psaume Bénis le Seigneur ô mon âme ; Seigneur mon Dieu tu es si grand (Ps 103), 2) le récit du passage de la mer des roseaux (Ex 14 15-15,1a), auquel nous répondrons par le Cantique de l’Exode (Ex 15), la déclaration d’amour et de fidélité du Dieu époux et sauveur à Jérusalem malheureuse et effrayée (Is 54,5-14), à laquelle nous répondrons par le psaume Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m’as guérit (Ps 29), l’exhortation à recevoir les dons gratuit et abondant de Dieu qui s’engage envers nous par une alliance éternelle (Is 55,1-11), à laquelle nous répondrons par le Cantique d’Isaïe Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance je n’ai plus de crainte (Is 12), l’invitation à se retourner vers La Sagesse, identifiée avec la Loi, laquelle « est apparue sur la terre et a vécu parmi les hommes » (Ba, 9-15.32-4,4), nous répondrons à cette invitation en chantant le psaume La Loi du Seigneur est parfaite qui redonne vie (Ps 18b). A l’issue de ces lectures de l’Ancien Testament, nous écouterons l’évangile selon saint Marc (16,1-8) qui se conclu par le silence des femmes qui allèrent au tombeau, « car elles avaient peur ».

Toutes les lectures sont disponibles sur le site aelf.org.

Pourquoi écouter ces lectures ? Une prière qui suit un des psaumes de la Vigile Pascale dit : « Seigneur notre Dieu, tu veux nous former à célébrer le mystère pascal en nous faisant écouter l’Ancien et le Nouveau Testament ; ouvre nos cœurs à l’intelligence de ta miséricorde : ainsi la conscience des grâces déjà reçues affermira en nous l’espérance des biens à venir. » Il s’agit donc d’une formation, une formation en accéléré, pas donnée par n’importe qui, par Dieu ! Une formation pour célébrer le mystère Pascal, c’est-à-dire célébrer la miséricorde de Dieu qui passe par ces évènements vécus par le peuple d’Israël, et ceux vécus par Jésus-Christ ainsi que par ses disciples. En relisant le ‘Premier Testament’, nous reprenons conscience des grâces reçues, des merveilles que Dieu a faites par le passé. La gratitude fait grandir l’espérance. Le regard vers un passé visité par Dieu « affermira en nous l’espérance » d’un futur aussi visité par Dieu. Dans le mur de la mort, Jésus-Christ a ouvert un passage ; il a pris par la main les justes qui attendaient dans les enfers et les a conduits dans le paradis. Célébrer le mystère Pascal, c’est laisser le Christ devenir notre lampe torche intérieure. Et nous pourrons à notre tour annoncer aux personnes que l’on rencontre que le Christ veut être aussi leur lampe torche intérieure. C’est ça le salut, le passage des ténèbres à la lumière, de l’Egypte à la Terre promise, de l’humiliation à la gloire, de l’orgueil à l’humilité, de la mort à la vie, de la haine au pardon, de la désobéissance à l’obéissance, d’Adam au Christ.

    49. Dans le contexte de la liturgie de ce soir, à travers ces lectures, l’Église nous amène à leur apogée avec le récit évangélique de la Résurrection du Seigneur. Nous sommes plongés dans le flux de l’histoire du salut à travers les sacrements d’initiation célébrés dans cette Veillée, comme nous le rappelle le beau passage de Paul sur le baptême.

   Les liens entre la création et la nouvelle vie en Christ sont très clairs cette nuit-là, entre l’exode historique et l’exode définitif du Mystère pascal de Jésus, auquel tous les fidèles participent par le baptême, entre les promesses des prophètes et leur réalisation dans les mystères liturgiques célébrés.

50. Les prières (ou « oraisons ») qui suivent chaque lecture aident à comprendre les liens entre les thèmes de l’Ancien Testament et leur accomplissement dans le Mystère pascal du Christ. Elles expriment, avec simplicité et clarté, le sens christologique et sacramentel profond des textes de l’Ancien Testament, puisqu’ils parlent de création, de sacrifice, d’exode, de baptême, de miséricorde de Dieu, d’alliance éternelle, de lavage du péché, de rédemption et de vie en Christ.

Directoire sur l’homilétique, n°49 et 50,
de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 2015.

Genèse 1, 1 – 2, 2 : « Au commencement, Dieu créa… »

  Au VIème s. avant J.-C, les juifs firent l’expérience douloureuse de l’exil, ils le vécurent comme une sorte de dé-création, ainsi que l’exprime Jérémie : « J’ai regardé la terre : un chaos ; les cieux : leur lumière a disparu. » (Jr 4,31) A Babylone, entre 587 et 537, ils furent au contact des récits fondateurs mésopotamiens dont l’Enuma Elish auquel notre récit emprunte certains traits. En rentrant d’exil, après 537, le peuple fera l’expérience d’une sorte de recréation, de salut, et manifestera dans les récits de la Genèse le désir de comprendre sa propre destinée.

  La Vigile Pascale est imprégnée du thème de la lumière, car à la suite de la tradition juive nous célébrons quatre nuits : la nuit de la création où la Parole de Dieu jaillir la lumière (Gn 1), la nuit d’Abraham qui se voit lier son fils pour l’offrir « sur l’autel » (Gn 22), la nuit de la Pâque en Egypte (Ex 11,4 ;12,29) et enfin la nuit du salut eschatologique et messianique. Les lectures des prophètes (Is 54, Is 55 et Ez 36) et de la sagesse (Ba 3) nous conduise progressivement à cette quatrième nuit. « Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »

Ps 103 (104) « Bénis le Seigneur, ô mon âme. Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! »

  Les psaumes et les cantiques sont notre réponse aux lectures écoutées, ils constituent une respiration poétique. La poésie hébraïque balance sur deux pieds, chaque expression est reformulée, amplifiée ou précisée une deuxième fois, en parallèle.

Paul Valéry disait : « Le lyrisme est le développement d’une exclamation. » Nous pouvons ainsi chercher dans chaque psaume ou cantique, quelle exclamation le psalmiste nous invite à faire nôtre.

Dans ce psaume, quelle image nous touchera ? La lumière comme un manteau que revêt le Seigneur, les images champêtres, le désir de bénir et de louer le Seigneur ?

Exode 14, 15 – 15, 1a : « En ces jours-là, le Seigneur dit à Moïse… »

La troisième nuit est celle du passage de l’esclavage en Egypte à la liberté ; acculés à la mer des roseaux, Moïse doit faire confiance, le miracle est possible. Devant nos impasses, nous devons nous aussi faire confiance. Le texte que nous écoutons nous offre deux récits différents, enchevêtrés : le premier décrit l’assèchement de la mer, les Egyptiens si embourbent puis se noient, les Israelites eux n’ont pas bougés et découvre au matin la puissance de Dieu. Le second récit décrit le miracle comme une séparation des eaux à travers lesquelles Israël passe à pied sec, les Egyptiens se retrouveront submergés ensuite. A la base, il y a un fait historique, celui-ci est relu et approfondi pour en lire un message théologique et existentiel.

Qu’est-ce que cela me dit sur Dieu et sur moi-même ? Les hébreux passent de la peur à la crainte respectueuse de Dieu, passe de l’angoisse de la mort à la confiance renouvelée en leur Dieu et leur guide, Moïse. Les disciples de Jésus passeront de la peur à l’audace de l’Evangile. Et nous ?

Cantique de l’Exode (Ex 15)

La Bible elle-même nous montre ici une alternance entre le récit et la réponse poétique du peuple. Nous enchaînons ce cantique sans finir la lecture précédente par « Parole du Seigneur », à la suite des Juifs qui, d’âges en âges, ont chanté ce chant d’exultation et d’espérance – « Le Seigneur règnera pour toujours ». L’action du Seigneur est décrite à travers la métaphore guerrière courante dans la Bible. Le Seigneur accompagne son peuple et le sauve de ses ennemis. Jésus-Christ est l’Emmanuel, « Dieu-avec-nous » et nous sauve de nos ennemis, les démons et la mort.

Isaïe 54, 5-14 : « Parole du Seigneur adressée à Jérusalem… »

Il y a beaucoup de déclarations d’amour de Dieu à son peuple dans la Bible. Goûtons à ces mots : « Ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». […] Dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse. » Ce texte prophétique écrit probablement après le retour à Jérusalem après l’exil à Babylone (après 537), outre la mention du déluge, emploie la métaphore sponsale, de l’époux et de l’épouse, et la métaphore de la ville, ville qui désigne tout le peuple. Ce lien entre la ville de Jérusalem et le Dieu d’Israël est nourri par un genre littéraire du proche orient ancien polythéiste :  chaque ville avait sa divinité protectrice ; et lorsque les dieux décidaient de détruire une ville, croyait-on, ils emportaient la divinité protectrice au loin, pleurant, se lamentant ; la ville abandonnée pouvait être ainsi détruite. (cf. Lm 5, 20) Seul le retour de la divinité permettait la reconstruction.

Psaume 29 (30) Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m’as guéri.

Au prophète qui dit « Quand ma colère a débordé, un instant je t’avais caché ma face » (Is 54,8), le psalmiste répond : Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté toute la vie ». Il y a, dans la Bible, disproportion entre la colère momentanée et la grâce éternelle. Le psalmiste, qui fait l’expérience de la souffrance, en constate le caractère limité et transitoire respectivement à la joie forte du salut.

Isaïe 55, 1-11 : « Ainsi parle le Seigneur : Vous tous qui avez soif… »

Le thème de l’eau, de l’alliance et de la Parole de Dieu sont centraux dans ce passage. La liturgie nous invite à voir en Jésus la source d’eau vive qui nous renouvelle et nous abreuve par le sacrement du baptême ; Jésus est le médiateur d’une alliance éternelle ; Jésus est La Parole qui « ne reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » La mission du Seigneur : nous sauver, et rétablir la ressemblance entre l’homme et son créateur.

Cantique d’Isaïe 12

Ce cantique exprime précisément ce que nous sommes en train de vivre : « Annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! […] Jubilez, criez de joie, car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël »

Baruc 3, 9-15. 32 – 4, 4 : « Écoute, Israël, les commandements de vie… »

Nous écoutons à présent un livre qui fait partie de la Bible catholique, un livre dit « deutéro-canonique », écrit au IIème s. av. J.-C. Baruch place son récit au temps de l’exil à Babylone, et son but est d’aider les Juifs de la diaspora à vivre pleinement leur foi sans s’éloigner de la Loi (la Torah). L’abandon de la Loi, la désobéissance à Dieu provoque, selon l’auteur, la situation dramatique qu’ils vivent. Jésus est Sagesse de Dieu, lumière et vie de l’humanité, demandons-Lui de nous aider à nous conformer à son humilité et à son amour.

Psaume 18b (19) « La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie »

Le psalmiste fait l’éloge de la Loi qui est « plus désirable que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons. » Il nous invite à passer d’une compréhension intellectuelle de la Loi à une expérience sensitive. De même que l’on « goûte » la Parole de Dieu.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (16,1-8)

Le chapitre final de l’évangile selon Marc, disciple proche de saint Pierre lors de sa période à Rome, comprend deux parties, une attribuée à Marc (16,1-8) et la seconde (16,9-20) ajoutée dans un second temps. La finale de Marc se terminait en effet par la stupeur et la peur des femmes qui se rendirent au tombeau. La seconde partie s’inspire clairement des autres évangiles qui ne laissent pas l’auditeur sur sa faim. Marc ne cache pas la difficulté qu’ont eut les disciples à la découverte du tombeau vide. Nous-mêmes avons parfois du mal à faire confiance, à croire, à espérer. Pourtant, le tombeau est vraiment vide. Le Seigneur est vivant. Dans la nuit, une lumière s’est levée.

Bibliographie

Ska, J.-L., «Genèse 1-11 : un texte sacerdotal et ses compléments.», dans M. Gilbert – J.L. Ska, Le chantier du Pentateuque, Bruxelles 2016, 29-53.

Sonnet, J., La Bibbia si apre a Pasqua. Il lezionario sulla Veglia pasquale: storia, esegesi, liturgia, Cinisello Balsamo; Roma 1 février 2016.

Ab Paul

Le Saint Sacrement – Petit témoignage

L’Église fête le très saint Sacrement lors du moins de juin. On l’appelle la fête-Dieu. Elle donne parfois l’occasion de processions dans les rues des villes et villages. Tradition très suivie par nos ancêtres mais un peu perdu depuis, en tout cas en France. Mais cela revient petit à petit.
A cette occasion, je te livre un témoignage personnel sur ce qu’a pu représenter pour moi le Christ dans l’eucharistie/la messe.

N’hésite pas à regarder en plusieurs étapes si tu trouves cela trop long (8 min).

La Sainte Trinité, qui est-ce?

Portes d’entrée pédagogiques au mystère de la Trinité

Le Signe de Croix

Quel est le cœur de la foi chrétienne?
Tu peux te souvenir que le signe de croix que l’on trace sur nous résume à lui seul les principaux mystères de notre foi.
1. Ce qu’on dit lorsque l’on fait le signe de croix: Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Dieu est donc un et trois.
2. On trace d’abord une ligne verticale de haut en bas: Du ciel le Fils est descendu et s’est fait homme pour nous sauver et nous faire remonter avec lui.
3. Puis un ligne verticale: L’Esprit Saint nous accompagne dans notre vie terrestre. Il est notre soutient. Lorsque notre main passe d’une épaule à l’autre, il y a comme une ouverture. L’Esprit nous fait respirer, nous rend libre.
4. Cela forme une croix: Jésus Christ, est mort sur la croix par amour pour nous, pour que nous soyons pardonnés de nos péchés. Jésus est mort puis est ressuscité, il est ainsi toujours vivant aujourd’hui.
5. Cette croix, nous la traçons sur nous, car nous voulons aimer Jésus comme il nous l’a montré. Il nous a invité à « porter notre croix », avec lui (cf. Mt 10,38).

Des mots

Simple, Bien, Beau, Vrai, Bon, Un, Relation, Amour, Communion, Échange, Don, Mouvement, Identité, trois, une nature divine, trois personnes;
Incréé, Infini, Éternel, Tout-puissant, Dieu, Seigneur (cf. Quicumque de saint Athanase, 4e siècle).

Des icônes

Représenter l’indicible, l’invisible, l’ineffable, est-ce possible? L’icône ne cherche pas tant à représenter le mystère en réalité qu’à nous faire prier, qu’à faire grandir en nous l’amour, le désir de communier au mystère qu’est Dieu.

L’icône de la Trinité (1410-1427), de Roublev, le chef d’œuvre qui a peut-être fait le plus parler d’elle en 500 ans de l’histoire de l’humanité.

On peut méditer des heures avec cette icône.

Quelques idées avec le père Daniel Ange, qui est, selon moi, une des personnes qui approche le mystère avec le plus de délicatesse et de poésie (recension de son magnifique livre L’étreinte de feu).

Cette icône de la Trinité est une icône contemporaine réalisée d’après le psautier d’Ingeburge, XIIe s (source).
Le Père est représenté tenant la croix sur laquelle est cloué le Fils de Dieu. Une colombe symbolise l’Esprit-Saint.

 

 

Des métaphores

(Une métaphore n’explique pas pourquoi c’est comme cela, mais aide à saisir des éléments de ce qu’elle évoque. Elle a des avantages, mais aussi beaucoup de limites)

La métaphore du Soleil
cf. la vidéo

La métaphore de la famille
cf. la vidéo

La métaphore des flammes de trois bougies misent ensembles
Si l’on approche trois bougies les unes des autres et que nous fassions rencontrer les flammes, qu’advient-il de celles-ci? Les trois flammes de bougies s’unissent parfaitement. Elles sont une tout en restant trois.

La métaphore du trèfle à trois feuilles
Lors d’un sermon resté célèbre, saint Patrick, cherchant une image simple à comprendre, prit un trèfle et le compara au Dieu des chrétiens : Un et Trine, Dieu unique en trois Personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Alors que les conversions se multiplièrent, cette illustration fit florès dans tout le pays. C’est ainsi que le trèfle devint le symbole de l’Irlande et celui de sont attachement à la foi chrétienne.

De l’Ascension à la Pentecôte

Cette vidéo a été produit dans le cadre d’un accompagnement des enfants de CM1 qui se préparent à la première communion avec l’aumônerie du lycée français de Rome, pendant la période de confinement.

Je la publie ici pour faire un lien avec les paroissiens de la Paroisse La-Croix-Saint-Pierre, notamment les enfants du catéchisme. Salutations à tous!

Voyages de saint Paul en Playmobil

Partons à l’aventure avec saint Paul, en quatre voyages autour de la méditerranée! En Playmobil…

le Livre des Actes des Apôtres à lire sur le site aelf.org

Les deux premiers voyages

Le 3ème voyage missionnaire et le 4ème voyage dit « de captivité » jusqu’à Rome

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