La lecture des saintes Écritures est un pré spirituel et un paradis de délices, bien plus agréable que le paradis d’autrefois. Ce paradis, Dieu ne l’a pas planté sur la terre, mais dans les âmes des fidèles.
Saint Jean Chrysostome, 3e Homélie sur l’inscription des Actes des Apôtres;

PG 51,87 (trad. coll. Migne, n° 66, p. 13)
Considérez chaque détail de l’Ecriture ; car, en chacun, pour qui sait creuser profond, il y a un trésor ; et peut-être même que c’est là où l’on y songe le moins que se cachent les joyaux précieux des mystères.

Origène, « Homélie VIII: Le sacrifice d’Abraham », Homélies sur la Genèse, SC 7bis, Paris 1943, 162.

L’usage de l’Ecriture en son sens spirituel est une des caractéristiques principales de l’enseignement dans l’Eglise.
John Henry Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, cité dans Origène, « Homélies sur la Genèse », SC 7bis, Paris 1943, 21.
Étudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain.
Saint Isidore de Séville, docteur de l’Eglise, source
Toute instruction vient par la lecture et la méditation. Ce que nous ignorons, en effet la lecture nous l’enseigne ; et ce que nous savons, la méditation nous le conserve.
Ce double avantage, la lecture des saintes Écritures nous le donne par excellence, soit parce qu’elle développe l’intelligence, soit parce qu’en retirant l’homme des vanités du monde, elle le conduit à l’amour de Dieu.
Saint Isidore de Séville, docteur de l’Eglise, source