La visioconférence à haute dose fatigue. On appelle cela la « fatigue Zoom ». Pourquoi ? Le processus de communication requiers de l’énergie, or dans la visioconférence, l’absence de signaux corporels non verbaux, l’absence d’un espace physique commun, ou encore le fait de se voir toujours dans le coin de l’écran, requièrent de nous plus d’effort.

Les neurosciences nous apprennent que sont impliquées dans ces processus : nos neurones GPS, nos neurones miroirs, nos réseaux d’auto-attention (self-attention networks), nos cellules fusiformes (spindle cells, concernant l’intuition) et nos oscillations neuronales inter-cérébrales.

Quel impact cela a-t-il sur nos divers types de mémoire? Sur les relations entre professeur et élève ? entre chef et collaborateur ?

Dans un article en anglais publié en février 2021, disponible ici, le professeur de l’université catholique du Sacré Coeur de Milan, Giuseppe RIVA, associé à Brenda K WiederholdFabrizia Mantovani, répond à ces questions. Il aborde les effets de la visioconférence dans le domaine du travail et de l’éducation du point de vue des neurosciences.

Voici la traduction d’un paragraphe de la conclusion de l’article :

« Cet article est parti d’une simple question : comment l’apprentissage à distance et le travail intelligent influencent-ils les et des travailleurs/étudiants ? Nous avons utilisé des recherches récentes en neurosciences pour explorer comment l’apprentissage à distance et le travail intelligent ont un impact sur les trois piliers qui reflètent l’organisation de notre cerveau et qui sont au cœur des expériences scolaires et professionnelles : (a) l’apprentissage/le travail se déroule dans un lieu physique dédié ; (b) l’apprentissage/le travail est effectué sous la supervision d’un patron/professeur ; (c) l’apprentissage/le travail est distribué entre les membres de l’équipe/des camarades de classe. Pour chaque pilier, nous avons discuté de son lien avec les processus cognitifs spécifiques impliqués et de l’impact que la technologie peut avoir sur leur fonctionnement. Plus précisément, l’utilisation de la vidéoconférence affecte le fonctionnement des neurones GPS, des neurones miroirs, des réseaux d’auto-attention (self-attention networks), des cellules fusiformes (spindle cells, concernant l’intuition) des oscillations neuronales inter-cérébrales, ce qui a un impact significatif sur de nombreux processus identitaires et cognitifs. »

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