Un chrétien qui chercherait à comprendre comment se situer par rapport aux nouvelles technologies, à la 5G, à l’Intelligence artificielle, aux projets spatiaux, doit simultanément – voire en amont – faire le point sur les essentiels de la foi chrétienne, notamment le salut. Salut de quoi? par qui? Car les idéologies qui accompagnent certains développements techniques ont directement à voir avec ce que Dieu nous propose. Je m’explique.
L’Intelligence Artificielle (IA) avec d’autre technologies portent avec elles la promesse d’une mort de la mort, la mémoire et certaines caractéristiques d’un individu pouvant être dupliquées d’une manière ou d’une autre dans un robot – et plus qu’un robot, un cyborg, mi-homme mi-machine (CYbernétique-ORGanisme) – mais en fin de compte est-ce si grave de mourir? Être immortel sur cette terre, ou sur une autre planète, est-ce souhaitable? Le Dieu des chrétiens ne nous a-t-il pas promis un salut? la vie éternelle, au ciel? La béatitude, la félicité, en un mot, le bonheur? L’éternité n’est-elle pas plus enviable que l’immortalité sur terre – pour autant que l’on soit au paradis et non en enfer? La mort est liée au péché affirme la Bible, le péché nous touche tous, mais un salut nous a été offert par le Christ!
Salut, péché, mort… autant de réalités qui importent quand on veut réfléchir sur le transhumanisme, sur l’écologisme contemporain, sur le sanitarisme (corrolé à l’hygiénisme) et tout autre « -isme » à venir. Ces défis nous réinterroge sur ce en quoi nous croyons. Nous invitent à retourner aux sources vivifiantes de notre foi, de l’amour et de notre espérance.
Je vous propose dans cette article d’écouter les conférences de carême de Paris de 2021 par le père Guillaume de Menthière (originaire du Cantal du reste!). Avec un art de la rhétorique et de la pédagogie, il met la poésie des mots au service du pensée précise sur ces questions bien d’actualité.