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La/les vérité(s), l’Eglise et le pape, éléments de réflexion

L’Esprit de vérité, quand il viendra, il vous introduira, lui, dans la vérité tout entière.

évangile selon saint Jean chapitre 16, verset 13

Introduction

« Et Jésus dit : »

A Nicodème, Jésus dit : « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Jn 3,19-21.

A la Samaritaine, Jésus dit : « Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » Jn 4,24.

A Thomas, Jésus Christ a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » Jn 14,6. et plus loin, à ses disciples : « L’Esprit de vérité, quand il viendra, il vous introduira, lui, dans la vérité tout entière. » Jn 16,13.

A Pilate, Jésus dit : »« C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » » Jn 18, 36

Et à moi, qu’est-ce que Jésus me dit ? Quelle vérité veut-il me révéler sur ma vie, sur sa présence et son amour pour moi? sur mes failles, sur mon péché qu’Il vient sauver?

Qu’est-ce que la vérité?

« Qu’est-ce que la vérité? » demande Pilate. Que ce sont les vérités? Y a-t-il une vérité? Pourquoi l’Église prétend-elle à ne pas faire d’erreur quant à la foi et la morale? Comment garantie-elle la fidélité à la Révélation? Qu’est-ce que l’infaillibilité de l’Église et du Pape?

« Tout se vaut »

Le relativisme ambiant dans la société française – « toute opinion se vaut », « à chacun sa vérité », « je pense ça mais j’respecte ton opinion » – rend parfois inaudible toute discussion qui parlerait de vérité. Or, ne serait-ce qu’évoquer la répulsion naturelle que chacun peut avoir du mensonge, pourrait suffire à admettre que l’on préfère la vérité. Appréciez-vous que l’on vous mente? Quelle réaction avez-vous quand votre conjoint, votre enfant ou votre collègue de travail vous ment? vous cache la vérité? Aucune vérité existe?

Ceci étant posé, il nous faut préciser ce que l’on entend par vérité, une définition et des exemples seront bienvenus.

Définitions

La consultation de l’article du CNTRL suffit à constater que le mot vérité se définit dans un grand nombre de domaine : philosophique, scientifique, théologique, morale, économique. Même la tauromachie emploie ce concept en désignant le sol de l’arène comme « terrain de vérité ».

Nous pouvons citer brièvement certaines de ces définitions :

La vérité en rapport avec la profondeur de l’existence

  • « Norme, principe de rectitude, de sagesse considéré(e) comme un idéal dans l’ordre de la pensée ou de l’action. » (définition en philosophie)
  • « Conformité d’un être ou d’un objet avec la pensée, avec son type idéal, avec la pensée divine. […] Par extension, ce qui constitue la valeur d’un être ou d’un objet, lui est essentiel et justifie son existence. » (définition en philosophie et théologie)
  • « Nature profonde d’une personne, par opposition aux apparences ou à l’idée plus ou moins juste qu’on se fait d’elle. »

La vérité en rapport avec l’objectivité

  • « Conformité de la pensée ou de son expression avec son objet. » (définition en logique) En latin : adequatio rei et intellectus.
  • « Connaissance conforme à ce qui existe ou a existé; expression de cette connaissance. » ou « Conformité d’une affirmation à la réalité. » (définition dans le langage courant)
  • « Ce qui existe indépendamment de l’esprit qui le conçoit. »
  • « Objectivité d’une personne; expression de cette objectivité »
  • « Énoncé conforme à la réalité. »

La vérité en rapport avec la subjectivité

  • « Sincérité d’une personne; expression de cette sincérité. »
  • « Honnêteté, authenticité d’une parole, d’un sentiment. »

Les vérités

  • « Paroles exprimant une opinion tenue pour fondée. »
  • « Information sûre, confirmée »

Le pape Benoit XVI a écrit en 2009 une lettre encyclique Caritas in Veritate, l’Amour dans la Vérité, sur le développement humain intégral dans l’amour et la vérité. Au premier numéro, il exprime : « Chacun trouve son bien en adhérant, pour le réaliser pleinement, au projet que Dieu a sur lui: en effet, il trouve dans ce projet sa propre vérité et c’est en adhérant à cette vérité qu’il devient libre (cf. Jn 8, 32). Défendre la vérité, la proposer avec humilité et conviction et en témoigner dans la vie sont par conséquent des formes exigeantes et irremplaçables de la charité. En effet, celle-ci « trouve sa joie dans ce qui est vrai » (1 Co 13, 6). Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l’amour et la vérité ne l’abandonnent jamais totalement, parce qu’il s’agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l’esprit de chaque homme. Jésus Christ purifie et libère de nos pauvretés humaines la recherche de l’amour et de la vérité et il nous révèle en plénitude l’initiative d’amour ainsi que le projet de la vie vraie que Dieu a préparée pour nous. Dans le Christ, l’amour dans la vérité devient le Visage de sa Personne. C’est notre vocation d’aimer nos frères dans la vérité de son dessein. Lui-même, en effet, est la Vérité (cf. Jn 14, 6). »

L’article en lien (clic) du site Mariedenazareth – qui est une vraie mine d’or – décline les réalisations, dans la vie de l’Église, du verset de saint Jean qui introduit notre article :

L’Esprit de vérité, quand il viendra, il vous introduira, lui, dans la vérité tout entière.

évangile selon saint Jean chapitre 16, verset 13

Cet article de MariedeNazareth.com pose un cadre large de la question de la vérité dans les croyances des catholiques. L’infaillibilité pontificale est un des éléments de ce cadre.

Avant d’entrer plus avant dans notre réflexion, un résumé en vidéo et en audio sur l’infaillibilité papale, afin d’avoir déjà des repères.

Vidéo de Padre Blog diffusée par KTO TV.
Podcast du Padreblog à écouter

La Révélation transmise…

Le premier élément du cadre est la notion de Révélation, révélation qui s’achève avec la mort du dernier apôtre. L’Église se veut transmetteuse de se « dépôt de la foi », de cette Révélation. Transmetteuse et interprète. L’Église n’invente jamais de nouvelles croyances, mais formule et reformule avec le langage actuel ce qui est tout entier contenu dans cette Révélation. Le texte du concile Vatican II qui éclaire cette notion de Révélation est la Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum. Magnifique texte qui guide le rapport des catholiques à la Bible et à la Tradition. A lire posément ici.

Mais pour que l’Évangile fût toujours gardé intact et vivant dans l’Église, les Apôtres laissèrent pour successeurs des évêques, auxquels ils « remirent leur propre fonction d’enseignement [10] ». Cette sainte Tradition et la Sainte Écriture de l’un et l’autre Testament sont donc comme un miroir où l’Église en son cheminement terrestre contemple Dieu, dont elle reçoit tout jusqu’à ce qu’elle soit amenée à le voir face à face tel qu’il est (cf. 1 Jn 3, 2)

Dei Verbum 7

… par l’Église, authentiquement et fidèlement.

Le second élément de ce cadre de la réflexion sur la vérité est l’Église. L’Église a eu l’occasion d’exprimer la manière dont elle se définit et se reçoit de Jésus-Christ dans la Constitution Dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium, lors du Concile Vatican II. Au n°25, il est question de l’enseignement des évêques et de l’infaillibilité de la transmission de la doctrine du Christ.

25. La fonction d’enseignement des évêques

Parmi les charges principales des évêques, la prédication de l’Évangile est la première [75]. Les évêques sont, en effet, les hérauts de la foi, amenant au Christ de nouveaux disciples, et les docteurs authentiques, c’est-à-dire pourvus de l’autorité du Christ, prêchant au peuple qui leur est confié la foi qui doit régler leur pensée et leur conduite, faisant rayonner cette foi sous la lumière de l’Esprit Saint, dégageant du trésor de la Révélation le neuf et l’ancien (cf. Mt 13, 52), faisant fructifier la foi, attentifs à écarter toutes les erreurs qui menacent leur troupeau (cf. 2 Tm 4, 1-4). […]

Quoique les évêques, pris un à un, ne jouissent pas de la prérogative de l’infaillibilité, cependant, lorsque, même dispersés à travers le monde, mais gardant entre eux et avec le successeur de Pierre le lien de la communion, ils s’accordent pour enseigner authentiquement qu’une doctrine concernant la foi et les mœurs s’impose de manière absolue, alors, c’est la doctrine du Christ qu’infailliblement ils expriment [76]. La chose est encore plus manifeste quand, dans le Concile œcuménique qui les rassemble, ils font, pour l’ensemble de l’Église, en matière de foi et de mœurs, acte de docteurs et de juges, aux définitions desquels il faut adhérer dans l’obéissance de la foi [77].

Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement.

LG 25

Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs, s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette infaillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi (cf. Lc 22, 32) , il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs [78].

Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »

Evangile selon saint Luc 22,32

C’est pourquoi les définitions qu’il prononce sont dites, à juste titre, irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église, étant prononcées sous l’assistance du Saint-Esprit à lui promise en la personne de saint Pierre, n’ayant pas besoin, par conséquent, d’une approbation d’autrui, de même qu’elles ne peuvent comporter d’appel à un autre jugement. Alors, en effet, le Pontife romain ne prononce pas une sentence en tant que personne privée, mais il expose et défend la doctrine de la foi catholique [79], en tant qu’il est, à l’égard de l’Église universelle, le maître suprême en qui réside, à titre singulier, le charisme d’infaillibilité qui est celui de l’Église elle-même. L’infaillibilité promise à l’Église réside aussi dans le corps des évêques quand il exerce son magistère suprême en union avec le successeur de Pierre. À ces définitions, l’assentiment de l’Église ne peut jamais faire défaut, étant donné l’action du même Esprit Saint qui conserve et fait progresser le troupeau entier du Christ dans l’unité de la foi [80].

Lorsque le Pontife romain, ou le corps des évêques avec lui, porte une définition, ils le font conformément à la Révélation elle-même à laquelle tous doivent se tenir et se conformer, Révélation qui est transmise intégralement, sous forme écrite ou par tradition, par la succession légitime des évêques, et, avant tout, par le soin du Pontife romain lui-même ; cette Révélation à la lumière de l’Esprit de vérité est scrupuleusement conservée dans l’Église et fidèlement présentée [81]. Le Pontife romain et les évêques s’appliquent avec zèle à scruter consciencieusement et à énoncer correctement cette Révélation, dans la conscience de leur devoir et de la gravité de la chose, en ayant recours aux moyens appropriés [82] ; mais ils ne reçoivent, comme appartenant au dépôt [ndlr : cf. 1Tm 6,20; 2Tm 1,14] divin de la foi, aucune nouvelle révélation publique [83].

L’ensemble de l’enseignement sur la Révélation constitue le Magistère de l’Église.

Troisième élément du cadre de la réflexion sur l’infaillibilité, le Magistère. L’enseignement du Pape se situe dans, et en rapport, à ce Magistère.

Il se définit ainsi :

« C’est le terme théologique qui désigne la tâche d’enseignement des évêques et du pape selon la mission confiée par le Christ aux apôtres . Dans l’Église catholique, on distingue deux types de magistère : le magistère ordinaire qui porte sur l’enseignement courant et l’extraordinaire qui porte sur les définitions dogmatiques. » https://eglise.catholique.fr/glossaire/magistere/

Une vidéo de 52 min pour approfondir la notion de Magistère

L’infaillibilité pontificale

Quatrième élément du cadre de la réflexion sur l’infaillibilité, le rôle du successeur de Pierre.

Le Pape, tête et voix de l’Eglise

Lumen Gentium, nous l’avons lu plus haut, comprend l’infaillibilité du Pape comment participant de l’infaillibilité de l’Église, laquelle est conférée, pourvue, par Jésus-Christ lui-même.

Dit autrement : « Citant Hans Küng (« Pourvu seulement que le pape le veuille, il peut tout, même sans l’Église »), Jean-Pierre Torrell écrit : « Ceci est manifestement contraire à la définition elle-même et aux explications qui nous en donnent le vrai sens. Le pape ne jouit du privilège d’enseigner infailliblement la foi que dans sa relation à l’Église, comme sa tête et sa voix – non contre elle et même pas sans elle » (Jean-Pierre Torrell, « À propos de l’infaillibilité pontificale », Revue Thomiste, lxxi, 1971, p. 644). » Cité par Jean-François CHIRON, « Infaillibilité pontificale et consensus ecclesiæ : enjeux théologiques, du XVIIe au XXIe siècle », Le pontife et l’erreur, Anti-infaillibilisme catholique et romanité ecclésiale aux temps posttridentins (xviie-xxe siècles), Actes de la journée d’études de Lyon (7 mai 2009), pp.13-27, note 22.

On pourra consulter le livre à peine cité, s’il on veut entrer dans les subtilités de la question, tout en nuances et approfondissement des contextes historiques.

Domaines d’application de l’infaillibilité pontificale

L’infaillibilité pontificale concerne une vérité concernant la foi ou les mœurs.

Est infaillible celui qui n’est pas sujet à l’erreur.

Dogme défini par le Concile Vatican I, l’infaillibilité concerne dans certains cas précis le Pape en tant que pasteur de l’ensemble de l’Église catholique. Le domaine auquel s’applique cette infaillibilité est strictement circonscrit; il s’agit exclusivement de la définition de points de doctrine concernant la foi et la morale en vue d’expliciter le contenu de la Révélation. Se trouvent exclues de ce domaine, entre autre, les questions de caractère pastoral ou disciplinaire.

https://eglise.catholique.fr/glossaire/infaillibilite/

Les apparitions ou autres miracles n’entrent pas dans les domaines d’applications possibles de l’infaillibilité pontificale.

La réalité d’une apparition de la Vierge Marie n’est pas une question qui concerne le dogme de la foi.

Tout le monde sait bien que la Mère de Dieu peut apparaître et secourir ses enfants : la question qui se pose pratiquement est donc de déterminer si on peut sérieusement penser qu’elle est réellement apparue en tel ou tel lieu où certains se disent témoins de phénomènes extraordinaires.

Dans tous les cas, le jugement que l’Eglise pose en ces matières ne concerne pas la foi divine et révélée, mais il s’agit plutôt d’un jugement pastoral, pour le bien des fidèles, avec des degrés de certitude variables.

L’Eglise ne prétend pas à l’infaillibilité en ces domaines, et même lorsqu’elle s’engage fortement, après avoir jugé que les motifs de crédibilité sont très solides, chacun reste libre de croire ou de ne pas croire en conscience à la réalité des apparitions.

https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/les-appels-dune-mere-apparitions-mariales/les-apparitions-mariales/apparitions-sans-verdict-definitif

Infaillibilité du Pape et rôle de la conscience

Saint John Henry Newman, ancien pasteur anglican anglais, devenu catholique suite à sa réflexion sur l’histoire de la théologie chrétienne, montre comment la définition d’une infaillibilité du pape, en raison de sa fonction de vicaire du Christ et non en raison de sa propre personne ou personnalité, est gage de respect de la conscience.

Et voici pourquoi l’infaillibilité du pape ne fait nullement violence : « En droit comme en fait, l’autorité du pape repose sur l’autorité sacrée de la conscience. » [11]

https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/les-grands-temoins-marials/dans-les-temps-modernes-1492-1900/st-john-henry-newman-1801-1890/le-pape-newman

Conclusion

Cet article entend approcher d’une manière synthétique et particulière la question de la vérité, de l’infaillibilité de l’Église et du pape. Une approche historique s’intéresserait à l’évolution du concept et le contexte des affirmations du Magistère et des théologiens à ce sujet. Elle irait regarder le contexte et l’histoire de la rédaction des textes de Vatican I et ainsi que de Vatican II. Une approche théologique s’intéresserait au lien entre magistère, consensus et collégialité des évêques, sensus fidei (sens de la foi, du Pape avec les évêques et avec les fidèles laïcs), et synodalité.

Homélie du 12ème dimanche du temps ordinaire. Tempête en mer

Homélie prononcée le dimanche 20 juin 2021, en la cathédrale de Saint-Flour par l’abbé Paul de Tinguy.

Lectures de la messe : aelf.org

Technologies et théologie : parlons du salut

Un chrétien qui chercherait à comprendre comment se situer par rapport aux nouvelles technologies, à la 5G, à l’Intelligence artificielle, aux projets spatiaux, doit simultanément – voire en amont – faire le point sur les essentiels de la foi chrétienne, notamment le salut. Salut de quoi? par qui? Car les idéologies qui accompagnent certains développements techniques ont directement à voir avec ce que Dieu nous propose. Je m’explique.

L’Intelligence Artificielle (IA) avec d’autre technologies portent avec elles la promesse d’une mort de la mort, la mémoire et certaines caractéristiques d’un individu pouvant être dupliquées d’une manière ou d’une autre dans un robot – et plus qu’un robot, un cyborg,  mi-homme mi-machine (CYbernétique-ORGanisme) – mais en fin de compte est-ce si grave de mourir? Être immortel sur cette terre, ou sur une autre planète, est-ce souhaitable? Le Dieu des chrétiens ne nous a-t-il pas promis un salut? la vie éternelle, au ciel? La béatitude, la félicité, en un mot, le bonheur? L’éternité n’est-elle pas plus enviable que l’immortalité sur terre – pour autant que l’on soit au paradis et non en enfer? La mort est liée au péché affirme la Bible, le péché nous touche tous, mais un salut nous a été offert par le Christ!

Salut, péché, mort… autant de réalités qui importent quand on veut réfléchir sur le transhumanisme, sur l’écologisme contemporain, sur le sanitarisme (corrolé à l’hygiénisme) et tout autre « -isme » à venir. Ces défis nous réinterroge sur ce en quoi nous croyons. Nous invitent à retourner aux sources vivifiantes de notre foi, de l’amour et de notre espérance.

Je vous propose dans cette article d’écouter les conférences de carême de Paris de 2021 par le père Guillaume de Menthière (originaire du Cantal du reste!). Avec un art de la rhétorique et de la pédagogie, il met la poésie des mots au service du pensée précise sur ces questions bien d’actualité.

1e conférence : L’homme périmé ? Sauver le salut. 21 février 2021

2e conférence : l’Homme recherché, qui sauve? 28 février 2021

3e conférence : L’Homme délivré, sauvé de quoi ? 7 mars 2021

4e conférence : L’homme réparé, qui est sauvable ? 14 mars 2021

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